La kinésithérapie dans le cancer du sein, pour quoi faire ?

La kinésithérapie est généralement prescrite au moment de la chirurgie. Elle peut être utile :

– Juste après l’ablation du ganglion sentinelle ou après curage axillaire, pour préserver la mobilité du bras et de l’épaule du côté opéré, et la restaurer lorsque cela s’avère nécessaire. Elle permet aussi de donner à la patiente les conseils de prévention du lymphoedème (œdème du bras d’origine lymphatique), notamment pour les femmes ayant eu un curage axillaire.

– Avant une reconstruction mammaire, pour préparer la peau et les muscles, selon la technique de reconstruction prévue, afin de faciliter et optimiser le geste chirurgical

– Après une reconstruction par prothèse pour améliorer le placement de la prothèse et obtenir un sein souple. Elle contribue aussi à résorber les éventuels oedèmes et/ou hématomes. Elle favorise une cicatrisation harmonieuse.

– Après une reconstruction par grand dorsal pour diminuer les risques d’adhérences à l’endroit où le muscle dorsal a été prélevé, pour réduire les risques de raideur de l’épaule et du tronc, pour résorber les éventuels oedèmes et pour optimiser la cicatrisation.

– Après n’importe quel geste chirurgical pour favoriser une évolution harmonieuse de la cicatrisation et améliorer l’aspect des cicatrices.

– En cas de douleurs postopératoires, pour améliorer le confort de la patiente et l’aider à reprendre une vie normale.